Qu’est-ce qu’un système solaire combiné (SSC) exactement ?
Un système solaire combiné (SSC) utilise des capteurs solaires thermiques pour couvrir
à la fois une partie des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage (plancher chauffant ou radiateurs basse température).
Il fonctionne en priorité avec l’énergie solaire, puis bascule automatiquement sur un appoint
(chaudière, PAC ou autre) lorsque l’ensoleillement est insuffisant.
Un SSC peut-il couvrir 100 % de mes besoins en chauffage ?
En pratique, un SSC couvre rarement 100 % des besoins, surtout en hiver.
Il est dimensionné pour apporter une part importante de chaleur gratuite sur l’année
(mi-saison, intersaison, eau chaude sanitaire),
tandis qu’un système d’appoint (chaudière, PAC, poêle…) prend le relais en période froide
ou lors des pics de consommation.
L’objectif est de réduire fortement la facture, pas de se passer totalement de l’appoint.
Avec quels systèmes de chauffage un SSC est-il compatible ?
Un SSC peut être couplé à plusieurs types de générateurs : chaudière gaz, chaudière à granulés, chaudière bois ou pompe à chaleur.
L’important est de disposer d’un circuit de chauffage central à eau (radiateurs ou plancher chauffant)
et d’une régulation adaptée pour que le solaire soit toujours prioritaire,
puis complété par le système d’appoint.
Mon logement doit-il être très bien isolé pour installer un SSC ?
Un SSC est beaucoup plus performant dans un logement correctement isolé.
Plus les besoins en chauffage sont maîtrisés (toiture, murs, menuiseries, planchers),
plus la part couverte par le solaire est importante sur l’année.
Dans une maison très énergivore, le SSC fonctionne,
mais l’appoint restera très sollicité et le retour sur investissement sera moins intéressant.
Quelles aides financières existent pour un système solaire combiné ?
Un SSC peut bénéficier de plusieurs dispositifs d’aides à la rénovation énergétique
(MaPrimeRénov’, CEE, TVA réduite à 5,5 %,
parfois Éco-PTZ selon le bouquet de travaux).
Le niveau d’aide dépend de la nature du projet, de vos revenus,
et du fait de faire appel à une entreprise RGE.
Un chiffrage précis permet d’estimer le reste à charge réel après subventions.
Un SSC demande-t-il beaucoup d’entretien ?
L’entretien reste raisonnable : contrôle périodique du circuit solaire (pression, antigel, circulateur),
vérification des capteurs, contrôle du ballon et de la régulation,
ainsi que la maintenance classique du système d’appoint (chaudière ou PAC).
Un entretien régulier garantit le rendement, la durabilité des équipements
et la conformité aux exigences des fabricants et des assureurs.